- Définition / Comprend

Caractéristiques
La pierre de façade est conforme aux prescriptions du § 3.11 Homogénéité des pierres de la [NIT 146].

Dimensions & formes
Pour des raisons de manipulation, la surface ne peut pas excéder 0,50 m² et la plus grande dimension ne dépasse pas 1 m pour un matériau de 20 mm d'épaisseur. Cette surface maximale est impérative pour les matériaux tendres, même si un moyen de levage mécanique est employé.
Pour une surface entre 0,5 et 1 m², les revêtements sont exécutés en matériaux durs et un engin de levage est utilisé (poids maximum autorisé ≤ 65 kg pour une manipulation sans engin).
Le rapport de la longueur à la largeur pour les plaques de façade est ≤ à 3. Ces valeurs sont sensiblement modifiées selon l'implantation de la plaque (retour de tableau, voussures de baies, jambages, etc...). Voir également § 4.3 Dimensions des pierres [NIT 146].

Tolérances 
Les tolérances des pierres de façade sont conformes aux prescriptions du § 4.33 Tolérances de la [NIT 146].

Fixations
Est désignée agrafe toute pièce métallique qui sert à la fixation des plaques de revêtement. Cette dénomination couvre les crochets, les pattes d'ancrage, les ancres de scellement, les goujons, etc. , ...
Les systèmes d'agrafage des plaques de pierres au support sont généralement composés de trois parties, d'un seul tenant ou non :

• une partie d'ancrage dans le support ;
• une partie profilée en console constituée par un plat, une cornière ou un autre profilé métallique associé à un dispositif de réglage qui permet le positionnement correct de la plaque lors de la pose ;
• une pièce de liaison avec la plaque : ergot, goujon, rondelle, retour en cornière, retour en T, etc...

La forme des agrafes est fonction du rôle qu’elles ont à remplir dans la construction. Ainsi, on distingue des agrafages porteurs destinés à reprendre le poids de la plaque, des agrafages de retenue destinés à empêcher le déversement sous l'effet d'actions horizontales et des agrafages combinant les deux fonctions.
Les fixations sont inoxydables dans leur masse et inattaquables par les agents chimiques véhiculés par l'eau. Les matériaux recouverts d'une couche anti-corrosive sont exclus.
Les différentes parties métalliques des fixations ne sont pas de nature à établir un couple électrochimique.

Joints
Le matériau de remplissage des joints est aussi compressible que possible et ne tache pas les panneaux de parement. 
Les joints de dilatation ou de fractionnement sont constitués d’un matériau conforme aux prescriptions du 22.63.1 Joints de remplissage.

Les plaques de revêtement sont fixées à la structure de support de manière à créer un espace rempli d'air ventilé entre les deux éléments. La lame d'air permet d'évacuer la vapeur d'eau résultant des murs portants et de la porosité des plaques de revêtement.

Epaisseur : ≥ 20 (par défaut) / *** mm.

La ventilation de cette lame d'air est assurée par des fentes ou des trous d'aération ménagés à la base et au sommet de la façade ainsi qu'aux discontinuités de celle-ci (fenêtres, talon de reprise de charges, etc…) et ce, de manière à obtenir une surface ≥ à 50 cm² d'ouverture par m² de façade. En outre, des dispositions sont prises pour assurer l'évacuation des condensats et des infiltrations à la base de la façade et à tout endroit où cette précaution est requise.

Si le créneau est isolé, outre leurs caractéristiques isolantes, l'isolation est choisie en fonction des facteurs suivants :

• risque de condensation ;
• comportement en présence d'eau ;
• risque en cas d'incendie ;
• tenue pour éviter notamment le fluage sous le poids propre.

Les points d'attache constituant autant de ponts thermiques nuisant à l'efficacité de l'isolation, l’entrepreneur, lors de l’établissement de son étude, tend à réduire le plus possible le nombre d’agrafes et prévoit des plaques de rupture thermique présentant une résistance thermique ≥ à 0,038 (par défaut) / *** m²K/W entre les consoles et le mur dans lequel elles viennent s’ancrer.

L'exécution du garnissage est précédée d'une large humidification du joint.
L'usage de cales de réglage en bois gorgées d'eau ou de réglettes (joints verticaux) permet d'avoir une plus grande régularité du joint.
Il est recommandé de procéder au jointoiement de finition aussi tardivement que possible, après la pose de toute la hauteur de la travée de façade, entre deux joints ou arrêts de revêtement et ce, de manière à pallier les risques de désordres des joints consécutifs au fluage et au retrait.
Les cales de réglage de pose sont retirées avant le calfeutrement des joints en raison des risques de passage d'eau si l'exécution n'est pas parfaite et si les cales sont trop larges.

Principe d’implantation des joints de dilatation ou de fractionnement :

• 1er cas, les attaches permettent la reprise des déformations au droit de chaque plaque. Ce type d'attaches permet de considérer les joints autour des plaques comme des joints de fractionnement.
• 2ème cas, les attaches ne permettent pas la reprise des déformations au droit de chaque plaque. Dans ce cas, un joint souple horizontal est créé tous les 3 m (ou tous les niveaux). Le joint horizontal sous la première assise est laissé vide pour assurer la ventilation de la lame d'air. Un joint souple vertical est inséré tous les 8 m.

En façade pignon :

• Pour des longueurs ≤ 12 m, le joint intermédiaire préconisé peut être supprimé si l'appareillage permet d'exécuter un joint souple à chaque extrémité de la façade.
• Pour des longueurs ˃ 12 m, un joint vertical intermédiaire s'impose.

Pour éviter la mise en compression du revêtement directement sur le support, des joints sont prévus autour des saillies de façade (appuis, balcons, bandeaux, linteaux, etc…) ainsi qu’en prolongement des joints structuraux du support.

- Matériau

- Exécution