Cet article décrit les caractéristiques techniques des peintures au silicate qui sont appliquées ainsi que leur mode d'application.

1. Parois

2. Dessous de débordements

Le liant des peintures à la chaux provient de la cuisson du calcaire. Selon la nature du calcaire, sont obtenues soient des chaux calciques ou aériennes (issues de calcaires très peu siliceux), soit des chaux hydrauliques (issues de calcaires contenant d'autres composés, argileux par exemple).

La norme [NBN EN 459-1] classifie les chaux utilisées dans le bâtiment, à l'exception de la chaux aérienne en pâte ou chaux grasse. Cette dernière est une chaux vive éteinte conservée dans l'eau pour la protéger du gaz carbonique.

La chaux aérienne naturelle calcique (notée CL) fait prise au contact du gaz carbonique (CO2) présent dans l'air: c'est la carbonatation ou durcissement aérien. Elles sont fines et blanches mais assez fragiles lorsque soumises aux intempéries. C'est pourquoi elles sont renforcées par de la chaux hydraulique naturelle (notée NHL) qui fait prise au contact de l'eau (hydraulicité), pour poursuivre sa prise au contact de l'air.

Les peintures à la chaux contiennent des adjuvants organiques dans une proportion généralement inférieure à 5% du poids de la chaux : fixateurs naturels (caséine, sel d'alun, methyl cellulose..) ou d'autres adjuvants divers (ex, un liant comme l'huile de lin, un agent mouillant...).

Les formulations des peintures à la chaux trouvent leurs origines dans des temps immémoriaux et sont infinies. Une classification communément admise prend en compte le volume d'eau par rapport au volume de chaux et le poids du pigment par rapport au poids de la chaux : chaulage (épais, masquant et cordé), badigeon (ne corde pas mais masque la texture du support), l'eau forte ou détrempe (liquide et d'aspect aquarellé), la patine (effet lasuré) et l'eau de chaux (ne sert qu'à préparer le support). En raison de son alcalinité, la peinture à la chaux nécessite l'emploi de pigments naturels (ocres ou terres naturelles) ou d'oxydes dont la stabilité aux rayonnements ultra-violets est élevée.

Les principales caractéristiques de ces peintures sont décrites au paragraphe 2.1.2 de la [NIT 249]. Les peintures à la chaux entrent dans le cadre de la norme [NBN EN 1062-1]. Elles n'existent qu'en finition mate. Leur perméabilité à la vapeur est de classe V1 à V2. Elles présentent une perméabilité à l'eau liquide relativement élevée.

Elles ne s'appliquent en tant que telles que sur un support minéral absorbant mais certaines chaux fortement adjuvantées en résines synthétiques offrent un spectre d'utilisation plus large. Ces peintures ne sont pas filmogènes mais restent sensibles aux cycles de gel et dégel.

Les spécifications liées à la peinture sont précisées comme suit :

• Référence support : ***
• Teinte : ***
• Brillance : Mate
• Perméabilité à la vapeur d'eau : V1 (*) / V2
• Perméabilité à l'eau liquide : W1
• Type de finition : chaulage /badigeon /détrempe /patine

(*) Valeurs habituelles

Autres spécifications de la peinture pouvant être précisées :

• Label ou exigence écologique : ***
• Teneur en liant autre que la chaux (maximum 5%) : *** %
• Teneur en pigments : *** %
• Rendement : *** m²/l
• Densité : ***
• Temps recouvrable : *** h
• Dimension maximale des grains : *** μm
• Résistance mécanique : *** kg/cm² à 28 jours

Les spécifications liées à l'application de la peinture sont précisées comme suit :

• Référence support : ***
• Mode de mise en oeuvre de la peinture : pas de spécification (par défaut) / rouleau / brosse / ***
• Nombre de couches : 1 / 2 / 3

m² (par défaut) / m

(soit par défaut) :

1. m²

(soit) :

2. m

Distinction faite suivant la localisation :

surface nette à peindre (par défaut) / longueur à peindre

(soit par défaut) : surface nette à peindre

(soit) : longueur à peindre

QF (par défaut) / QP

(soit par défaut)

1. QF

(soit)

2. QP