Le voligeage en bois consiste en la réalisation d’un plancher ligneux servant de support pour l'application des ardoises, revêtements métalliques, étanchéités souples, tuiles plates, isolants.

Le prix unitaire porte sur la fourniture et la pose des planches, y compris les chevilles de pente, ainsi que sur la réalisation des éventuelles pénétrations de toiture.

Essence du bois : résineux (par défaut) / chêne / ***
Épaisseur : 19 / 24 (par défaut) / 32 / *** mm
Largeur : 100 / 125 (par défaut) / 150 mm / adaptée en fonction du rayon de courbure / ***
Finition : non rabotée (par défaut) / rabotée sur une face / ***

Les éléments industrialisés de charpente ont une durabilité

• naturelle conformément à la [NBN EN 350]
• ou conférée par un traitement

pour répondre au moins à la classe d’emploi 1 / 2 (par défaut) / 3 / 4 / 5 de la  [NBN EN 335].

Les bois de structure ayant subi un traitement de protection par imprégnation, trempage, aspersion ou badigeonnage (produit et procédé) satisfont à la fois:

• à la [NBN EN 15228] et
• à la [NBN EN 351 série] ou à la [STS 04 série].

Les autres types de traitement répondent à des exigences similaires.

Le bois traité est accompagné d’un certificat émanant d’un organisme accrédité ou notifié.

La face supérieure du gîtage qui doit supporter le plancher est sèche, plane et propre. Elle est donc préalablement débarrassée de toutes les irrégularités, à l'aide des moyens appropriés.

Les planches sont posées à joints alternés. Les extrémités ou les bords doivent toujours être soutenus. Elles sont fixées à la structure portante à l'aide d'au moins deux clous sur chaque appui pour les voliges de largeur inférieure à 105 mm. Pour les voliges de largeur supérieure à 105 mm, on prévoit 2 vis ou 3 clous par appui. Un jeu de 5 à 10 mm est laissé entre les voliges afin de permettre le travail du bois pour les planchers de pente inférieure à 45°. Pour les pentes supérieures, l’écart peut être de 5 à 50 mm (pentes de 45 à 75°) ou de 5 à 100 mm (pentes de 75 à 90°).

Au droit des pénétrations de toiture, des ouvertures aux dimensions appropriées sont réalisées.

Toitures plates

Si les poutres portantes ne sont pas en pente et s’il n’est pas prévu que ce soit l’isolant qui forme la pente, il y a lieu d’utiliser des chevilles de pente en bois.

Le plancher est posé en pente en direction des tuyaux d'évacuation. Autour des tuyaux d'évacuation, l'épaisseur du support est localement diminuée afin d'insérer l'avaloir et d'éviter ainsi la stagnation d'eau (voir l'élément 33.43 Avaloirs de toitures et tubulures).

Pour les couvertures métalliques : [NIT 266, Couvertures et bardages métalliques à joints debout et à tasseaux]

Pour les ardoises : [NIT 195, Toitures en ardoises naturelles. 1ère Partie: Conception et mise en oeuvre.] et [NIT 219, Toitures en ardoises : Conception et exécution des ouvrages de raccord.]

m²

Pour les toitures à versants, surface de toiture nette à exécuter, mesurée à partir du bas.  Les ouvertures inférieures à 1 m² ne sont pas déduites. 

Pour les toitures plates, surface nette en projection orthogonale. Les ouvertures supérieures à 0,5 m² sont déduites.

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